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Palestine, pionnière de la paix face aux refus, assassinats d'Israël

Dernière mise à jour : 11 nov.

Le 15 décembre 1988, le dirigeant Arafat de l'Organisation de Libération de la Palestine reconnaît l'existence d'Israël, alors que jamais Israël n'avait fait un pas dans ce sens. Tous ces moments où la Palestine a été pionnière de la paix face aux refus d'Israël.


En décembre 1988, le dirigeant de l'OLP Yasser Arafat propose en Assemblée générale de l'ONU la paix à Israël et une paix fondée sur l'action de l'ONU. Mentor de Nétanyahu, ex du groupe fasciste Léhi, le PM Shamir a appelé la même année à écraser les sauterelles Palestiniennes.

Le 13 septembre 1993, le dirigeant de l'OLP Yasser Arafat tend la main au Premier ministre israélien Rabin pour sceller la paix. L'extrême droite israélienne répond à la diabolisation et à l'assassinat de Rabin. Premier ministre de 96 à 99, Nétanyahu entre dans la paix. Un autre personnage proche de Rabin a été Shimon Peres. Il prend des distances avec les volontés de Rabin en 1996, éphémère Premier ministre, et tourne définitivement le dos à la paix en 2001, afin d'entrer dans le gouvernement Likoud de Sharon, le parti qui a refusé la paix.


L'Autorité palestinienne, Arafat s'investissent pleinement au sommet du Camp David II en 2000. Le gouvernement d'Eduh Barak ne veut pas faire le moindre compromis, ses propositions ne sont même pas au niveau des résolutions de l'ONU, c'est-à-dire de rendre toutes les terres occupées. Le Premier ministre Barak abandonne la construction de la paix en 2001 et se jette dans des élections législatives perdues d'avance. Le Likoud de Sharon et Nétanyahu (rejoint par certains du Parti travailliste, tel Perez), amplifient la colonisation sur les cadavres de la paix.


Le Hamas remporte les élections législatives de 2006 et forme un gouvernement. Les tensions avec le Fatah d'Abbas, fondé par Arafat, y mettent fin en 2007 : désaccords idéologiques (un islamiste, un laïc), mais aussi un Fatah aspirant à la paix, la reconnaissance d'Israël. L'Autorité palestinienne d'Abbas a fait encore des pas vers Israël pour faire advenir la paix. Autant Olmert (2006-2009) que Nétanyahu depuis 2009 y répondra par la haine, la violence, la colonisation, le sang, la déshumanisation et l'apartheid.


Face à l'apartheid, la jeunesse palestinienne choisit le droit. Elle conteste devant les tribunaux israéliens le droit immobilier rétroactif. Toute personne juive qui prouve qu'il habitait là avant 1948, peut s'accaparer la maison d'un Palestinien en territoires occupés.


Face à l'apartheid, la jeunesse palestinienne a choisi les mobilisations pacifiques, les manifestations, réprimées dans le sang, notamment le 10 mai 2021 et tant d'autres jours. Cette jeunesse vit en plein blocus, alors qu'Israël calcule comment la mettre en malnutrition.


Pour ceux qui osent encore défendre Israël, répondez à ces questions. Qui a reconnu, considéré l'autre en 1988 ? Qui a proposé la paix en premier ? Qui a assassiné dans son pays le Premier ministre proposant la paix ? Qui a quand-même continué à proposer la paix ?


Face aux refus de la paix sans fin d'#Israël, un apartheid sans fin selon l'ONU, une répression sans fin, une colonisation sans fin, la jeunesse palestinienne est censée attendre la mort. Veuillez me répondre à ceux qui font des indignations sélectives face aux gestes de désespoir.


Par Antoine Trupiano Remille

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